Débordements de joie et parfois de violences après la victoire des Bleus en demi-finale de la coupe du monde - Illustration © Adobe Stock
Les supporters des Bleus ont laissé exploser leur joie à la fin de la rencontre France - Maroc, en demi-finale de la coupe du monde de football au Qatar. En prévision de possibles débordements, le préfet de Seine-Maritime avait mobilisé quelque 300 policiers et gendarmes dans le département. Si globalement tout s'est bien passé, dans l'agglomération rouennaise les forces de l'ordre ont dû intervenir lors de "rassemblements festifs".
Tirs de mortiers sur les policiers
Deux jeunes gens de 22 et 23 ans, alcoolisés, ont ainsi été interpellés par la brigade anti-criminalité (BAC) vers 21 heures, sur la place du Général de Gaulle, près de l'hôtel de ville de Rouen. Il leur est reproché d'avoir tiré des mortiers d'artifices devant un véhicule de police. Ils ont été placés en garde à vue pour violences volontaires en réunion sur personne dépositaire de l'autorité publique.
Un peu plus tard, vers 22h30, ce sont trois jeunes de 15, 17 et 18 ans qui ont été appréhendés rue Jacquard à Petit-Quevilly, pour avoir tiré des mortiers d'artifices en direction des policiers.
Alors qu'ils intervenaient pour des feux de poubelles sur la voie publique dans le secteur de la plaine Neruda, des équipages de la brigade anti-criminalité et de la brigade canine ont été pris à partie par un groupe d'une trentaine de personnes qui ont fait usage de tirs de mortiers. Il n'y a pas eu de blessé.
Les trois mis en cause ont été placés en garde à vue pour violences volontaires et participation à un attroupement.
Un peu plus tard, vers 22h30, ce sont trois jeunes de 15, 17 et 18 ans qui ont été appréhendés rue Jacquard à Petit-Quevilly, pour avoir tiré des mortiers d'artifices en direction des policiers.
Alors qu'ils intervenaient pour des feux de poubelles sur la voie publique dans le secteur de la plaine Neruda, des équipages de la brigade anti-criminalité et de la brigade canine ont été pris à partie par un groupe d'une trentaine de personnes qui ont fait usage de tirs de mortiers. Il n'y a pas eu de blessé.
Les trois mis en cause ont été placés en garde à vue pour violences volontaires et participation à un attroupement.
Grenade lacrymogène lors d'une interpellation
Enfin, plus tard au milieu de la nuit, une jeune fille de 14 ans a été interpellée dans le secteur de la rue Jeanne-d'Arc à Rouen pour avoir jeté une bouteille sur la voie publique. Lors du contrôle de son identité, l'adolescente se serait montrée particulièrement arrogante allant jusqu'à insulter les gardiens de la paix. Elle a finalement été appréhendée pour outrage et incitation à l'émeute, indique une source policière.
Lors de l'interpellation, un attroupement s'est formé contraignant les policiers à faire usage d'une grenade lacrymogène pour se dégager.
Lors de l'interpellation, un attroupement s'est formé contraignant les policiers à faire usage d'une grenade lacrymogène pour se dégager.