Des liens significatifs ont été constatés entre plusieurs exploitations, notamment une ferme commerciale de volailles située à Épaignes et les foyers identifiés à La Poterie-Mathieu dans l’Eure - illustration Pixabay
Dans l’Eure et le Calvados, la gestion des récents foyers d’influenza aviaire s’intensifie. Des investigations sanitaires approfondies sont en cours, et les premières analyses épidémiologiques ont révélé des liens significatifs entre plusieurs exploitations, notamment une ferme commerciale de volailles située à Épaignes et les foyers identifiés à La Poterie-Mathieu dans l’Eure, ainsi que dans le département voisin, révèle la préfecture de l'Eure, ce vendredi matin.
Un rôle clé pour la vaccination, mais des limites évidentes
Le site d’Épaignes abritait des canards vaccinés. Si la vaccination est une mesure essentielle pour limiter la diffusion de la maladie en réduisant l’excrétion virale et en protégeant collectivement un territoire, elle ne garantit pas une immunité individuelle absolue. Ainsi, une circulation plus limitée du virus peut subsister à l’intérieur d’un élevage.
Pour évaluer l’ampleur de la contamination, une série importante de prélèvements a été réalisée dans l’exploitation d’Épaignes. Ces échantillons font l’objet d’analyses virologiques poussées afin de détecter la présence du virus ou d’éventuelles traces de son passage, détaillent les autorités préfectorales..
Pour évaluer l’ampleur de la contamination, une série importante de prélèvements a été réalisée dans l’exploitation d’Épaignes. Ces échantillons font l’objet d’analyses virologiques poussées afin de détecter la présence du virus ou d’éventuelles traces de son passage, détaillent les autorités préfectorales..
Dépeuplement préventif à Epaignes
Face aux éléments convergents mettant en évidence un risque de propagation, les autorités ont ordonné un dépeuplement préventif des animaux présents sur le site d’Épaignes. Cette mesure, mise en œuvre le 31 décembre 2024, vise à éradiquer une potentielle source de contamination susceptible d’affecter d’autres élevages de la région.
Les services de l’État maintiennent une vigilance accrue dans la zone réglementée entourant les foyers identifiés. Une surveillance rigoureuse des élevages, couplée à des mesures de biosécurité renforcées, reste essentielle pour prévenir de nouveaux cas.
Les services de l’État maintiennent une vigilance accrue dans la zone réglementée entourant les foyers identifiés. Une surveillance rigoureuse des élevages, couplée à des mesures de biosécurité renforcées, reste essentielle pour prévenir de nouveaux cas.