Illustration. C'est dans un immeuble de la rue Pierre de Ronsard, au coeur du Val Fourré, que se situait la plaque tournante du trafic qui arrosait toute la région et les départements voisins
Un vaste trafic de stupéfiants s'était installé dans une tour HLM rue Pierre Ronsard dans le quartier du Val Fourré, classé en Zone de sécurité prioritaire, à Mantes-la-Jolie.
Cet immeuble connu de tous les habitants sous le vocable de « Petite Tour » servait de plaque tournante à des dealers qui assuraient la vente de produits au bénéfice de clients de toutes classes sociales originaires des Yvelines et des départements limitrophes.
Cet immeuble connu de tous les habitants sous le vocable de « Petite Tour » servait de plaque tournante à des dealers qui assuraient la vente de produits au bénéfice de clients de toutes classes sociales originaires des Yvelines et des départements limitrophes.
Cinq suspects arrêtés hier matin
Les investigations mettaient ainsi plus particulièrement en lumière un trafic de stupéfiants organisé autour d’un homme, vendeur puis « ravitailleur » en cocaïne et héroïne, du point de vente assuré par deux autres trafiquants.
Hier matin, mardi 30 juin, une opération judiciaire de la sûreté départementale des Yvelines assistée des policiers du SOPSR (service d'ordre public et de sécurité routière) et du commissariat de Mantes-la-Jolie permettait l’arrestation des cinq suspects identifiés comme étant les protagonistes de ce vaste trafic et la mise en cause d'une quarantaine de consommateurs.
Hier matin, mardi 30 juin, une opération judiciaire de la sûreté départementale des Yvelines assistée des policiers du SOPSR (service d'ordre public et de sécurité routière) et du commissariat de Mantes-la-Jolie permettait l’arrestation des cinq suspects identifiés comme étant les protagonistes de ce vaste trafic et la mise en cause d'une quarantaine de consommateurs.
Surveillances et écoutes téléphoniques
Lors des perquisitions étaient découverts au domicile d'un des interpellés 4,5g d’herbe, 2,5 kg de résine de cannabis, 200g de cocaïne et 1,6kg de produits de coupe à base d’acide borique et tartrique. Par ailleurs la somme de 1 215 euros était saisie chez trois autres.
Des recherches étaient dans un premier temps effectuées sur deux hommes, originaires du Mantois et fortement soupçonnés d'être liés au trafic. Mais alors que l'un d'eux était incarcéré en mars 2015 pour une affaire distincte, l'enquête permettait d’identifier plusieurs autres individus impliqués dans le trafic, sur la base de surveillances et d’interceptions judiciaires (écoutes téléphoniques).
"L’occupation permanente du territoire par les dealers et les incivilités répétées engendrées par ces derniers généraient un sentiment d’insécurité durement ressenti par les riverains", souligne une source policière.Sur la base d'informations recueillies sur le terrain, les policiers yvelinois initiaient au mois de janvier dernier une enquête d’initiative en préliminaire pour un trafic de stupéfiants au cœur même du Val Fourré.
Des recherches étaient dans un premier temps effectuées sur deux hommes, originaires du Mantois et fortement soupçonnés d'être liés au trafic. Mais alors que l'un d'eux était incarcéré en mars 2015 pour une affaire distincte, l'enquête permettait d’identifier plusieurs autres individus impliqués dans le trafic, sur la base de surveillances et d’interceptions judiciaires (écoutes téléphoniques).
270 000€ de "revenus" en 6 mois
Les auditions permettaient d’établir que le lieu dit « la Petite tour » au Val fourré constituait un point de vente de drogue enkysté depuis de nombreuses années, de nouveaux vendeurs remplaçant régulièrement ceux qui étaient « écartés » par plus forts qu’eux ou à l’occasion d’interpellations.
Les trafiquants ont reconnu vendre tous les jours héroïne, cocaïne, herbe et résine de cannabis sans en mesurer le volume, mais pour un revenu journalier de 1 500€, soit 270.000€ depuis le début de l’année 2015.
Les gardes à vue de l’ensemble des mis en cause ont été prolongées en vue. Ils seront déférés en vue d'une comparuition immédiate devant le tribunal correctionnel de Versailles.
Les trafiquants ont reconnu vendre tous les jours héroïne, cocaïne, herbe et résine de cannabis sans en mesurer le volume, mais pour un revenu journalier de 1 500€, soit 270.000€ depuis le début de l’année 2015.
Les gardes à vue de l’ensemble des mis en cause ont été prolongées en vue. Ils seront déférés en vue d'une comparuition immédiate devant le tribunal correctionnel de Versailles.