Une enquête a été ouverte par le parquet de Rouen, et confiée à la direction interdépartementale de la police nationale de Seine-Maritime. Dans la matinée d'hier, lundi 6 janvier, une plainte a été déposée par les responsables de la synagogue de Rouen, après la découverte de plusieurs tags sur la façade du lieu de culte et les murs de l'habitation du rabbin, située à proximité, rue des Bons Enfants.
Les faits, qui se seraient déroulés entre le 29 décembre et le 6 janvier, selon la police, ont été constatés par les enquêteurs hier vers 10 h 15.
Les faits, qui se seraient déroulés entre le 29 décembre et le 6 janvier, selon la police, ont été constatés par les enquêteurs hier vers 10 h 15.
Des inscriptions injurieuses
Dans un communiqué transmis à la presse, ce mardi après-midi, Sébastien Gallois, procureur de la République, fait état des inscriptions suivantes : "Hitler acteur", "Juifs pédophiles violeurs à gazer", ainsi que de croix gammées.
Une enquête a été immédiatement ouverte pour « dégradation ou détérioration légère d'un bien par inscription, signe ou dessin » et de « provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l'origine, l'ethnie, la nation, la race ou la religion ».
« Toutes les vérifications utiles sont en cours pour identifier des auteurs », déclare le magistrat.
Une enquête a été immédiatement ouverte pour « dégradation ou détérioration légère d'un bien par inscription, signe ou dessin » et de « provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l'origine, l'ethnie, la nation, la race ou la religion ».
« Toutes les vérifications utiles sont en cours pour identifier des auteurs », déclare le magistrat.
Condamnation du maire de Rouen
Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen, a condamné « avec la plus grande fermeté ces tags antisémites qui n'ont pas leur place ni à Rouen, ni nulle part dans notre République ». « Je souhaite que leurs lâches auteurs soient rapidement identifiés et sanctionnés par la justice », écrit l'élu sur son compte X.