Les immeubles de l'allée des Yvelines, à Trappes, sont connus pour abriter des trafics de stupéfiants - Illustration © Google Maps
Une opération de lutte contre les trafics de stupéfiants a été menée le 16 novembre dans un quartier de Trappes (Yvelines) connu pour abriter un point de deal.
Pour les policiers de la brigade spécialisée de terrain (BST) il s'est agi de procéder au contrôle des parties communes d'immeubles situés allée des Yvelines. Dans ce quartier, les riverains ont, récemment, saisi les services de police d’Élancourt, pour se plaindre des nuisances qu'engendraient ces trafics.
Pour les policiers de la brigade spécialisée de terrain (BST) il s'est agi de procéder au contrôle des parties communes d'immeubles situés allée des Yvelines. Dans ce quartier, les riverains ont, récemment, saisi les services de police d’Élancourt, pour se plaindre des nuisances qu'engendraient ces trafics.
Un lycéen de 17 ans interpellé
Lors de cette opération, un jeune homme a pris la fuite à la vue des forces de l'ordre mais il a été rattrapé, au terme d’une course poursuite. Le suspect, un lycéen de 17 ans, défavorablement connu des services de police était en possession de quelques grammes de résine de cannabis et d’une somme en petites coupures d’un montant de 230 euros. Ce qui lui a valu son placement en garde à vue.
L’examen des données de son téléphone portable a permis d’établir qu'il se livrait à la vente de produits stupéfiants sur ce secteur, depuis environ trois semaines.
L’examen des données de son téléphone portable a permis d’établir qu'il se livrait à la vente de produits stupéfiants sur ce secteur, depuis environ trois semaines.
Un "chiffre d'affaires" de 500 euros par jour
Entendu par les enquêteurs, le mis en cause a reconnu vendre des stupéfiants, allée des Yvelines, pour un chiffre d'affaires de 500 euros par jour.
Selon ses déclarations, il percevait de ses "donneurs d'ordre" entre 40 et 60 euros par jour et la quantité nécessaire à sa consommation de résine de cannabis. Il n'a en revanche fourni aucune autre information sur le ou les responsables du réseau.
Le lycéen a été remis en liberté après notification d'une convocation par officier de police judiciaire devant le juge des enfants.
Les produits stupéfiants, les 230 euros et le téléphone ont été saisis.
Selon ses déclarations, il percevait de ses "donneurs d'ordre" entre 40 et 60 euros par jour et la quantité nécessaire à sa consommation de résine de cannabis. Il n'a en revanche fourni aucune autre information sur le ou les responsables du réseau.
Le lycéen a été remis en liberté après notification d'une convocation par officier de police judiciaire devant le juge des enfants.
Les produits stupéfiants, les 230 euros et le téléphone ont été saisis.