Le trentenaire a nété écroué à l'issue du jugement le condamnant à neuf mois d'emprisonnement - Illustration © Adobe Stock
Un ressortissant tunisien a été condamné à neuf mois de prison ferme par le tribunal judiciaire de Versailles (Yvelines), pour « apologie d'un acte de terrorisme » et « détention d'un faux document administratif ».
Le 9 janvier dernier, la plateforme d’harmonisation, d’analyse, de recoupement et d’orientation des signalements (Pharos) avait été saisie suite au dépôt par des internautes d’un signalement classé dans la catégorie « Terrorisme ».
Le 9 janvier dernier, la plateforme d’harmonisation, d’analyse, de recoupement et d’orientation des signalements (Pharos) avait été saisie suite au dépôt par des internautes d’un signalement classé dans la catégorie « Terrorisme ».
Référence à l'attentat des JO de Munich en 1972
Une image avec le logo des Jeux Olympiques de Paris 2024, associée aux photographies des 11 otages israéliens exécutés par des membres de l'organisation palestinienne Septembre noir lors des jeux de Munich en 1972, avait été publiée sur une page Facebook. Le titre de cette publication, écrit en hébreu, pouvait être traduit par « Bienvenue à Munich 2024 ».
L’enquête de l’Office anti-cybercriminalité a permis d’identifier l’auteur de cette publication sur le réseau social. Il s’agit d’un Tunisien de 33 ans en situation irrégulière, demeurant au Mesnil-Le-Roi (Yvelines). « Le groupe de voie publique du commissariat de Sartrouville a été chargé de poursuivre les investigations, avec notamment des surveillances techniques et humaines, dans le but de cerner l’environnement de l’objectif et de connaître ses habitudes de vie », indique une source policière.
L’enquête de l’Office anti-cybercriminalité a permis d’identifier l’auteur de cette publication sur le réseau social. Il s’agit d’un Tunisien de 33 ans en situation irrégulière, demeurant au Mesnil-Le-Roi (Yvelines). « Le groupe de voie publique du commissariat de Sartrouville a été chargé de poursuivre les investigations, avec notamment des surveillances techniques et humaines, dans le but de cerner l’environnement de l’objectif et de connaître ses habitudes de vie », indique une source policière.
Il nie les faits
Interpellé le 26 juin dernier sur son lieu de travail, une boulangerie de Pontoise, dans le Val-d'Oise, le suspect a été placé en garde à vue. Lors de la perquisition à son domicile, du matériel informatique et des téléphones portables ont été saisis, ainsi qu'une fausse carte de résident à son nom.
Longuement entendu par les enquêteurs, le mis en cause a nié les faits reprochés. L'expertise psychologique à laquelle il a été soumis n'a décelé aucun trouble psychique.
Longuement entendu par les enquêteurs, le mis en cause a nié les faits reprochés. L'expertise psychologique à laquelle il a été soumis n'a décelé aucun trouble psychique.
9 mois de prison ferme
Après prolongation de sa garde à vue, il a été déféré et jugé en comparution immédiate devant le tribunal judiciaire de Versailles. Prenant au sérieux la menace portée par le prévenu, le tribunal a prononcé à son encontre une peine de neuf mois d’emprisonnement avec mandat de dépôt.
De son côté, le préfet des Yvelines lui a notifié une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Le trentenaire sera placé en centre de rétention dès sa sortie de prison en vue d'une éventuelle reconduite à la frontière.
De son côté, le préfet des Yvelines lui a notifié une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Le trentenaire sera placé en centre de rétention dès sa sortie de prison en vue d'une éventuelle reconduite à la frontière.