
Les suspects ont été placés en détention provisoire dans l'attente de leur procès - Illustration Adobe Stock
Le mercredi 2 avril, la Brigade anti-criminalité (BAC) de la préfecture de police a mis un terme aux agissements d’un trio de voleurs présumés, dont les membres étaient activement recherchés pour une série de vols à la tire à travers la France. Composé de deux hommes et d’une femme, tous de nationalité péruvienne, le groupe avait attiré l’attention des forces de l’ordre après avoir été repéré à bord d’un véhicule Opel Mokka, scrutant particulièrement les femmes portant des sacs à main.
Une enquête qui relie le trio à 17 autres vols
C’est sur le parking du supermarché Leclerc de Bois d’Arcy, dans les Yvelines, que les malfaiteurs ont décidé de passer à l’acte. Tandis que l’un des hommes distrayait une femme de 62 ans, l’autre en profitait pour lui dérober son sac à main. Les complices prenaient ensuite la fuite à bord de leur véhicule, où les attendait leur acolyte féminine. Toutefois, leur course effrénée a été interrompue par l’intervention rapide des policiers, qui les suivaient discrètement depuis plusieurs jours.
L’enquête, menée par les policiers de la circonscription de Plaisir, a permis de mettre en lumière une série de 17 autres vols similaires commis à travers la France. Grâce à l’exploitation de vidéosurveillance et à des investigations téléphoniques, les enquêteurs ont pu établir des liens directs entre le trio et ces autres affaires.
L’enquête, menée par les policiers de la circonscription de Plaisir, a permis de mettre en lumière une série de 17 autres vols similaires commis à travers la France. Grâce à l’exploitation de vidéosurveillance et à des investigations téléphoniques, les enquêteurs ont pu établir des liens directs entre le trio et ces autres affaires.
Un « coup de folie »
Lors de leur garde à vue, les suspects – deux hommes de 41 et 46 ans, et une femme de 47 ans, tous résidant en Espagne – ont seulement reconnu leur participation au vol à Bois d’Arcy. Les trois prévenus ont qualifié leurs actes de « coup de folie » et nié toute implication dans les autres faits. Leur refus de dévoiler les codes de leurs téléphones a compliqué les investigations, rendant difficile l’analyse complète de leurs communications.
Déférés devant le parquet de Versailles le vendredi 4 avril, les trois suspects étaient initialement prévus pour comparaître devant le tribunal le 7 avril. Cependant, leur jugement a été reporté à une date ultérieure. En attendant leur procès, ils ont été placés en détention provisoire.
Déférés devant le parquet de Versailles le vendredi 4 avril, les trois suspects étaient initialement prévus pour comparaître devant le tribunal le 7 avril. Cependant, leur jugement a été reporté à une date ultérieure. En attendant leur procès, ils ont été placés en détention provisoire.