
Le 25 février, à Tôtes, un bâtiment agricole de 800 m² a été dévasté par le feu. 600 balles de paille et de foin sont partis en fumée. été la proie des flammes. L’ampleur de l'incendiie avait nécessité la mobilisation de 44 sapeurs-pompiers et de 19 engins. Photo SDIS76
Soulagement pour les exploitants agricoles de la région de Dieppe ? Un suspect, un homme de 52 ans, a été interpellé et placé en garde à vue dans le cadre de l'enquête confiée à la gendarmerie suite à une série d'incendies volontaires ciblant des bâtiments et hangars agricoles.
Le dernier sinistre en date remonte au 16 mars dernier, à Auffay, une commune rattachée à Val-de-Scie : trente taurillons ont péri dans un hangar de 900 m², entièrement ravagé par les flammes. Cet acte s'inscrit dans une vague d'incendies qui a touché la région depuis 2023, principalement dans les secteurs de Bacqueville-en-Caux et Tôtes, suscitant inquiétude et colère parmi les agriculteurs et les habitants. Pas moins de onze enquêtes pour "incendie volontaire" ont été ouvertes.
Le dernier sinistre en date remonte au 16 mars dernier, à Auffay, une commune rattachée à Val-de-Scie : trente taurillons ont péri dans un hangar de 900 m², entièrement ravagé par les flammes. Cet acte s'inscrit dans une vague d'incendies qui a touché la région depuis 2023, principalement dans les secteurs de Bacqueville-en-Caux et Tôtes, suscitant inquiétude et colère parmi les agriculteurs et les habitants. Pas moins de onze enquêtes pour "incendie volontaire" ont été ouvertes.
En milieu de journée ce mercredi, la préfecture de Seine-Maritime a annoncé l'interpellation d'un suspect dans cette affaire. S'agit-il de l'auteur de tous ces feux ?
« L’enquête menée par les services de la gendarmerie nationale, sous l’autorité de Marion Meunier, procureure de la République près le tribunal judiciaire de Dieppe, dans le cadre de la série d’incendies qui sévit depuis 2023 dans les secteurs de Bacqueville-en-Caux et Tôtes, a permis l’interpellation d’une personne. »
Le suspect reconnaît deux incendies
Lors d'un point presse ce mercredi en fin de journée au tribunal judiciaire de Dieppe, la procureure de la République, Marion Meunier, entourée du général Éric Delain, commandant la région de gendarmerie de Normandie, et d’Audrey Baconnais-Rosez, sous-préfète de l’arrondissement de Dieppe, a apporté quelques précisions sur l'interpellation de ce suspect qui a eu lieu lundi 24 mars. Selon notre confrère Le Courrier Cauchois, cet homme de 52 ans, placé en garde à vue, a reconnu, au cours de ses auditions, être à l'origine de l'incendie du 16 mars (à Auffay) et de celui survenu à Tôtes le 25 février, « ce alors qu'il se trouvait alcoolisé ».
Le quinquagénaire s'est dit étranger aux autres incendies. Présenté ce mercredi à un magistrat du parquet de Dieppe, il a été mis en examen pour destructions volontaires du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes et acte de cruauté envers un animal ayant entraîné la mort. Il a été placé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention (JLD).
Le quinquagénaire s'est dit étranger aux autres incendies. Présenté ce mercredi à un magistrat du parquet de Dieppe, il a été mis en examen pour destructions volontaires du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes et acte de cruauté envers un animal ayant entraîné la mort. Il a été placé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention (JLD).
Enquête : des investigations renforcées
Dans un communiqué publié le 17 mars, la préfecture avait détaillé les différentes mesures prises pour lutter contre cette vague d’incendies. Ainsi, la gendarmerie avait procédé à 15 opérations anti-délinquance ciblées sur réquisition de la procureure, au renforcement des patrouilles permettant d’assurer une surveillance accrue, la mise en place d'un canal de communication direct entre les agriculteurs et la gendarmerie.
Sur le plan judiciaire, plus de 60 auditions ont déjà été réalisées et chaque incendie fait l’objet d’une enquête approfondie avec mobilisation de la cellule d’identification criminelle et d’experts incendie. Un groupe de travail spécifique a été constitué pour améliorer les capacités d’investigation.
Sur le plan judiciaire, plus de 60 auditions ont déjà été réalisées et chaque incendie fait l’objet d’une enquête approfondie avec mobilisation de la cellule d’identification criminelle et d’experts incendie. Un groupe de travail spécifique a été constitué pour améliorer les capacités d’investigation.